mercredi 11 juin 2008

Les amis de mon ami sont mes amis

Ce vieil adage est un mot qui m’est spontanément venu à l’esprit suite à une triste nouvelle que j’ai reçu il y a à peine quelques jours. Mon frère, qui de loin la meilleure personne que je connaisse, qui de surcroit je considère comme mon ami, vient d’apprendre qu’un bon ami, pour ne pas dire son meilleur, vient tragiquement de perdre la vie.

Au moment où je vous écris ces mots, la cause de cette mort n’est pas encore dévoilée, mais tout porte à croire qu’il serait mort par des circonstances « naturelle ». Je crois bien que vous comprenez la signification du titre de mon blogue. Pas besoin d’en faire un dessin. Cet adage du début, montre les premiers mots que j’ai adressés à cet ami. Il arrivait de Trois-Rivières et arrivait dans la petite ville de Sallaberry de Valleyfield pour le travail. Après quelques mois de travail dans une usine, il fit la connaissance d’un nouvel employé, la première personne qui osa lui parler…Que voulez-vous un étranger qui arrive dans une petite ville, ne ce sent pas toujours la bienvenue. Mon Frère savait très bien ce qu’il vivait puisqu’il y a quelques années, il avait eu cette même difficulté à s’intégrer dans cette ville. Il était comme on pourrait le dire sensible à ce que ce Trifluvien vivait. L’amitié entre ces deux lurons fut instantanée. « Enfin, une personne avec qui je vais bien m’entendre » se disait-il. Mon frère, l’emmena partout et très bientôt il fit connaissance de d’autres amis et moi. Ceux qui l’on côtoyé à cette période sont surement d’accord pour dire que ce David avait quelque chose de spécial. C’était de toute évidence un bon vivant, qui à son passage, rendait personne indifférent…en tous cas, certainement pas ces amis.

Un service qui en attire un autre

Bien oui, c’est un spécial adage, mais très à propos. Plus tard, ce fut au tour de mon frère de vivre quelque chose de difficile dans sa vie. La rupture avec sa copine du temps a fait qu’il a dû partir de l’endroit où il habitait. Ayant été mis à la porte, il a pu trouver refuge chez David, qui n’hésitait un moment à l’accueillir à bras ouverts. L’endroit où il demeurait était certes petit, mais mon frère avait tout son temps pour se « virer de bord » comme on dirait. L’histoire que je vous raconte ne dit pas si David a tenu à l’aider en guise de remerciement pour le geste reçu par mon frère il y avait quelques années. Chose certaine, il existait un rapport fascinant de donnant versus donné. David et mon frère Marc-André, avait une amitié que je considère comme étant la plus fiable et exemplaire qui soit. Ce rapport humain avait quelque chose de tout à fait à propos de ce qui est la vraie amitié. Je suis content d’avoir été témoin de ce qu’est la VRAIE amitié. Je suis certain que cette amitié aurait de toute évidence perduré indéfiniment, si ce n’avait été la mort de David. Mon frère, ce texte te rend hommage parce que tu as la plus belle qualité qu’un ami peut avoir, celui d’appuyer les autres. Je suis certain que de là-haut, David en dirait autant. Merci d’être là « Bob ». Ton Frère qui pense à toi et qui sera comme David toujours là pour toi, quoi qui arrive.

Fredo