vendredi 21 septembre 2007

Fredo = giver

Ça fait plusieurs fois que je lis et je relis ce dernier blogue. La poussière retombe et je me rend compte que ce fut un défoulement immature de ma part. J'aurais dû écrire ce texte en commençant ma première phrase par "Cher journal", dans un livre et le foutre aux oubliettes et cela m'aurait fait du bien, sans faire de peine à personne. Si j'ai par malheur fait de la peine à quelqu'un je m'en excuse. À l'avenir, ces réflexions irons directement aux personnes concernées, plutôt que de me justifier et d'expliquer mes états d'âmes une fois écrites.

À la lumière de cette réflexion je réalise que cet événement fut la goutte qui a débordé le vase. Après mures réflexions et après en avoir discuté avec ma charmante femme, je réalise que je pense trop aux autres. Je prend peut-être trop de choses pour que les gens se sentent importants à mes yeux. Je suis ce qu'on appelle un "giver". J'ai bien sur dans mon entourage d'autres "giver" et ils savent bien me le rendre ... un gros merci! Voilà que je me bute à des "reciever" ces gens qui reçoivent et qui ne redonnent pas...en tous cas pas à la personne qui a donné pour des multiples raisons. Je réalise que cela n'a rien à voir avec la manière dont on a été élevé, puisque ça fait partie de nous même. Je dois donc gérer moi-même ce que je fais des "reciever". C'est maintenant à cela que je vais penser.

Demain un bon nombre de "giver" viendront me voir et certain tentent de se fendre le derrière en quatre pour être présent...sachez que j'apprécie beaucoup vos efforts. Si par malheur vous n'avez pu y être parce qu'il pleut, parce que vous êtes ailleurs ou parce que vous avez choisi simplement de ne pas vous présenter demain, chez-moi...bien ce sera votre choix et je n'ai d'autre choix que de le respecter.

Voilà ce que j'avais à dire...Qu'est-ce que je fais de mon dernier texte maintenant? Je crois qu'il serait mature de ma part de laisser ces écrits dans mon blogue puisque de toute façon les écrits restent. Je montre donc que personne n'est parfait.

A+

mercredi 19 septembre 2007

Fredo ou de l'organisation

Je sais! Je sais! Mon titre est du réchauffé...que voulez-vous? Quand un titre marche on l'exploite! Il y a quelques semaines une bonne amie m'a montrée un jeu. Il s'agit de prendre un proverbe et le scander en deux parties tout en lui ajoutant les mots suivants: "en dessous de la couverte" et "entre les deux fesses". Ainsi pour l'expression qui dit "Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué", nous devrions plutôt dire "il ne faut pas vendre la peau de l'ours en dessous de la couverte avant de l'avoir tué entre les deux fesses". J'ai un autre exemple et c'est la dessus que je me pencherai pour écrire mon prochain blog; "La patience est une vertue en dessous de la couverte, l'impatience tue entre les deux fesses". Si j'utilise ces mots c'est que je commence à perdre patience quand il s'agit d'organiser des activités.

Ne croyez pas que je suis en agonie ou que je suis aux portes de l'asile. Je suis tout simplement tanné de faire affaire à des branleux. Hier, pour célébrer ma fête j'avais la responsabilité d'organiser une course sur circuit de Karting. Lorsque ma femme et moi avions lancé l'idée un bon nombre d'individus étaient intéressés à y participer. J'ai pris les noms en note et commencé à prendre les renseignements nécessaires pour la tenue de l'événement. Bon! Là ça se gâte! J'ai entendu ces personnes qui étaient prêts à me suivre critiquer mes informations. J'ai entendu des "C'est cher!" ou encore des "C'est loin!" ou encore:

- Il n'annonce pas beau...de dire la personne.
- C'est un circuit intérieur! de répondre.
- Ah oui ... de rétorquer...ben ... sais pas trop...va te rappeler la dessus...ok?

J'appelle pour informer à cet endroit des "à peu près" informations que j'avais. La personne au bout du fil voyant bien que ça pouvait "chier dans la mite" comme on dirait m'a informer que je devais défrayer la moitié des coût du "à peu près" en guise de dépôt. Bon ça mit un terme à mon organisation.

En fin de semaine, j'ai bien sûr des personnes qui seront de la partie, mais je ne sais pas combien de personnes il y aura au total. Alors je dis un gros "fuck off" pis je vais jouer aux quilles avec ceux avec qui je suis certain qu'ils viendront. C'est foutument moins compliqué.

Bien voyons! Malgré toute les ambiguïtés je continue encore à vouloir organiser! Je crois qu'à la lumière de cette réflexion, le proverbe suivant semble tout à fait approprié et le voici: Chat échaudé " en dessous de la couverte" craint l'eau froide "entre les deux fesses"... pourvu que ça ne m'arrive pas!

lundi 3 septembre 2007

En deuil!

Comme si j'étais le seul qui s'était arrêté dans le temps. Je suis debout au beau milieu d'une tempête et je suis figé. Ce coup de téléphone m'a visiblement ébranlé. En effet, ma grand-mère qui était malade depuis trois années, vient juste de rendre l'âme. Vous me direz sans doute que c'est la meilleure chose qui lui soit arrivé ... vous avez tout à fait raison. Elle avait atteint le chiffre 80, il y a de cela quelques années. Comme mon père à dit, sa garantie était finie. Bien que ma grand-mère était loin d'être la plus agréable des personnes, il faut avouer qu'elle a fait de bien bonnes choses dans le passé. Même il y a de cela quelques jours, il lui arrivait de faire de bonnes choses malgré son humeur chancelant. Elle priait pour notre petite famille pour que tout aille pour le mieux et nous appelait régulièrement pour s'informer de nous. Finalement, elle ne manquait jamais une occasion de nous envoyer une carte pour nous souhaiter bonne fête.

Comme toute famille il arrive que des individus se morfondent avec leurs regrets devant le départ de quelqu'un vers un autre monde. Pour ma part je n'ai qu'un simple regret. Ne pas avoir eu la chance d'aller lui présenter ma petite fille, qui a maintenant presque 18 mois. J'ai au moins la mince consolation de lui avoir envoyé une photo familiale il y a de cela quelques mois.
Ainsi aura-t-elle eu une image de ma fille avant de mourir.

Bon voyage! (Comme dirait mon frère aîné!)

Puisses-tu habiter la maison de tes rêves, celle que tu avais peinte sur une toile.

Fredo en deuil.