lundi 6 octobre 2008

CUL-DE-SAC

Pataclow! Je défonce mon 25e blogue. Vous n'avez rien senti? Moi non plus! Vous attendiez certainement à plus d'artifices...bah...lisez bien ce qui suit ça en vaut la peine.

Si seulement ça pouvait fonctionner!

Ma femme et moi sommes incapable de ne pas avoir de projets. C'est notre carburant...beaucoup plus écolo que le pétrole, donc bon pour l'environnement.

Tout débute par une amère déception. Notre projet d'aller dans le sud est officiellement à l'eau. Notre plancher chauffant ne fonctionnant plus, va probablement nous mettre dans le trou. Nous verrons au 22 octobre, lors de la visite de l'électricien. Au revoir palmiers!

Amère déception. J'étais assis au salon du personnel et je cogitais sur la non possibilité d'aller sous les tropiques. Vlan! Tel un "Jack in a box", je sursaute à la vue d'une affiche accroché au babillard. Cette annonce vient raviver une flamme que je croyais étouffée. Une possibilité d'enseigner en Europe me faisait déjà rêver. Je me vois déjà enseigner en Hollande ou en Belgique à des enfants de militaires canadiens sur une période minimale de deux ans. De surcroît j'apprends que je ne perdrai aucun avantage de mon travail, car il s'agit d'un prêt de service. En effet, les Forces Canadiennes remboursera le salaire que la Commission Scolaire nous versera, advenait l'acceptation de notre candidature. Si l'un de nous est choisi, nous partirons pendant la relâche se trouver un loyer et rencontrer le personnel présent. Est-ce assez fou comme projet? Ah! Les vieux pays!

Bon! Là je reviens sur terre. Nous aurons une réponse définitive en janvier et notre réponse devra être donnée pour février. Je sais vous allez me dire "Fredo ta maison! Qu'est-ce que t'en fait?" Ouin, c'est le bogue. C'est ma grande inquiétude. Il est vrai de dire que l'on attendra de traverser le pont que lorsque nous serons rendu à la rivière, mais c'est vraiment sujet à de nombreuses discussions. Allons nous la vendre? Allons nous la louer? Si seulement j'avais une boule de cristal. Chose certaine, j'en parle à un maximum de personnes pour me faire une idée.

J'attends vos suggestions!

Fredo CUL-DE-SAC

dimanche 14 septembre 2008

Eh! Une soupape S.V.P.!

Paradoxe me direz-vous! Je suis a un moment de ma vie où je n'ai jamais été aussi occupé. J'imagine que vous venez de comprendre mon titre. Sinon, oubliez les explications. Je vous laisse le loisir de chercher... si pour vous c'est un loisir. Vous venez de saisir n'est-ce pas? Que voulez-vous je n'aime pas voir les gens souffrir. En tous cas mes habitudes de vie en souffrent.



Tranche de vie. Cela fait deux semaines que mon véritable travail à commencé. On oublie les vacances. Je veux dire on les oublie sérieusement. Si ma blonde et moi croyions être dans le jus l'année dernière, bien cette année, c'est le "rush" familial le plus complet. Je crois même avoir, ne serais-ce qu'une trentaine de seconde, été jaloux d'une annonce de PFK. Souvenez-vous de celle qui se déroule par une belle soirée. On voit papa et maman qui ont trouvé le moyen de s'occuper de l'éducation de leurs enfants en jouant à Trivial Pursuit, tout en mangeant ce qu'on appele du poulet. On voit alors en paralèle un de ces enfants répondre poliment avec le sourire dans une classe tranquille toute les questions de l'enseignante. Cette pauvre conne n'arrive pas à comprendre de ce qui arrive chez ce jeune garçon. Permettez moi de penser que cette publicité est aussi mauvaise que ce restant de poulet est bon pour la santé. Chez nous, il y a toute une différence.


Primo, une classe d'enfants tranquille comme ça, existe de moins en moins. On enseigne à des enfants qui ont de plus en plus de retards dans leurs apprentissages. Par ce retrard, ces mêmes enfants développent des problèmes du comportement. Ils sont turbulents parce qu'ils se révoltent de ne plus être capable de suivre les autres. Bien sur, on retrouve d'autres problèmes criants, mais ça serait trop long à écrire...peut-être je vous le ferai découvrir dans mon prochain blogue. Secondo, l'enseignante semble être ébahie de voir l'enfant devenir si brillant. Il devait sûrement être le moins motivé et le plus turbulent de la classe avant de manger du PFK. Vous remarquerez qu'il avait été mis tout au fond de sa classe. On a jamais vu du progrès chez un enfant aussi rapidement. Faut croire que la bouffe du PFK est plus efficace que nos plans d'intervention, que le bilan fonctionnel et surpasse même les compétences du le soutien de l'éducateur spécialisé et du psycho-éducateur. Bien PFK, votre poulet, fourrez-vous là dans l'cul! Ensuite, prenez donc une marche rapide à 5 heures le matin pendant 45 minutes, occupez-vous vraiment vos deux enfants, c'est-à-dire habillez les, donnez-leur un bon bol de gruau, non des toasts, non du gruau, habillez-les, coiffez-les, brossez-leurs dents, faites de même pour vous, allez porter vos enfants à la garderie pour 7h15, pour vous préparer le plus rapidement possible votre journée d'enseignement, faites votre avant midi de travail, allez dîner chez vous, faites du lavage, de la vaisselle et retournez au travail. Ce n'est pas tout! Faites votre après-midi, faites le ménage de votre classe, allez chercher vos enfants, faites leur à souper, intéressez-vous sur leur journée, lavez-les, habillez-les pour la nuit, occupez-vous d'eux, catinez-les, racontez-leur une histoire, bordez-les, préparez votre journée de demain, retirez votre PFK de votre derrière et allez vous coucher. C'est ce que nous vivont ma blonde et moi. Le plus beau, c'est que nous le faisons avec amour! Nos enfant nous le rendent bien. Ils sont heureux, même si leur paix des vacances les ont ébranlés un tout petit peu.



Maintenant, pardonnez-moi. Mes enfants se réveillent de leur sieste de l'après-midi de fin de semaine et je dois préparer le souper...bien oui ça se fait un souper.



Je ferme ma soupape!

Un Fredo repu.

lundi 25 août 2008

Facebook furie...retour vers le futur!

Bien oui! Je laisse mon originalité de côté pour ce titre. Faut dire que j'aime bien les années 80 avec Peter Gabriel, The Police, King Grimson et pourquoi pas Le groupe HaHa, Platinum Blonde, Fine Young Canibals. Oh! J'allais oublier Huey Lewis and The News, avec son très célèbre "The power of love". Je me revois avec ma planche à roulettes imiter les trucs de Marty McFly. Je me souviens dire les répliques tel que "HÉ! Oh! McFly!" "Tu veux ma peau banane?" ou encore le très célèbre "Personne ne me traite de mauviettes!". Ah! Le fuckin 80's style!



Aujourd'hui je me sens davantage à ce Marty. J'ai essayé une machine à voyager dans le temps. Ce "Facebook", me fait revivre dans mon passé. Je fais la rencontre d'amis que je n'avais pas revu depuis belles lurettes.



J'ai tout d'abord retrouvé un ami d'enfance. En réalité on s'était perdu de vue. Bref, Matthieu avait volontairement mis fin à notre amitié pour faire un gros ménage dans sa vie. Sa difficile rupture avec sa conjointe de temps lui a résulté beaucoup de problèmes. La bonne nouvelle est que son ménage est fait et que nous nous sommes renoué d'amitié. Je suis particulièrement heureux de constater que je n'étais pas la raison de ses problèmes. Vous le savez sûrement, perdre le contact d'un ami c'est comme un deuil. Sans m'étendre davantage sur le sujet, je suis très heureux de l'avoir retrouvé.



Suite à cette retrouvaille, j'ai vu des visages que j'avais oublié l'existence. C'est drôle de voir des copains du secondaire...ça eu un effet très étrange. C'est comme si je revivais mon secondaire 5. Que j'ai aimé ce moment. Parfois, j'aimerais revivre ces instants mémorables. Je me souviens qu'à l'occasion de la St-Valentin on pouvait écrire des mots doux aux filles qu'on trouvait de notre goût. Comme à l'habitude je n'avais pas écrit de petits mots pour une de ces filles que je regardais dans mes cours. Je me disais que ça ne servait à rien puisque de toute façon j'en recevrais sans doute pas. Contre toute attente, j'ai reçu cette année-là non pas un valentin mais quatre. Je crois avoir été parmi ceux qui en avait reçu le plus. Ce fut un des plus beaux moments de ma vie. Ce souvenir m'a fait revivre un moment mes amourettes que j'avais eu dans le passé. Juste par curiosité, j'avais envie de voir ce qu'elles étaient devenues. C'est drôle de voir à quel point nous avons vieillit. La plupart ont tous des enfants, une maison, un conjoint, un emploi stable...Dire qu'à cette époque, nous ne savions à peu près pas ce que nous allions devenir. Je serais curieux de savoir combien aurait cru que je serai un enseignant, que je serais marié à une fille extraordinaire et que j'aurais deux beaux enfants? Il existe néanmoins un défaut à Facebook. Ce sont ceux qui ne s'inscrivent pas...où sont ils?

À chaque semaine je garde espoir que cette machine à voyager dans les temps retrace d'autres amis. Il arrive souvent que je vérifie juste par curiosité si des amis ont décidé de tenter l'expérience du "retour vers le futur".

Justement je vais faire une petite vérification.

Fredo McFly

mardi 12 août 2008

Des vacances, pas vraiment.

Hey, je m'approche du 25e blogue! C'est bien intéressant de pouvoir afficher par écrit ses états d'âmes! Des fois, je me rend compte que mes réflexions ont bien du sens. Juste pas les réponses des internautes, (la plupart des amis) je vois que je ne suis pas le seul à réagir sur les propos qui viennent prendre son nid dans mon oreille et ainsi faire naître des idées dans ma tête, pour ainsi le mettre par écrit. Depuis le 11 juin, j'ai boudé mon blogue...mais comme je l'ai déjà écrit, je n'ai plus besoin de m'excuser pour mon manque d'assiduité.

Des vacances, pas vraiment. Mais non pas à cause de la pluie...à vrai dire le mauvais temps m'a égoïstement aidé à passer au travers de mon été chargé de projets. Je n'ai fait qu'à peu près que des rénovations. Refaire la salle de bain, et la chambre de Flavie, peinturer le sous-sol, refaire le plancher le sous-sol, le recouvrement de ma maison, mon allée de gravier et mon "biiiiiiiipp!" d'allée de pétanque. Dire que tous ces projets m'emballais! Je dois quand même avouer que mes vacances achèvent et j'ai toujours un marteau ou un pinceau à la main. Bien sur! J'ai passé une semaine chez mes parents, allé trois jours à Hemmingford et viré quelques sincères à en pisser à genoux dans des haies de cèdres de deux pieds au yeux de tous les voisins de mes amis... j'espère qu'ils se sont au moins rincé un peu l'oeil! (anecdote un peu bizarre, je l'admet) Mais là, j'ai besoin de vacances. Une toute petite fin de semaine à ne pas penser à faire du lavage pour se reposer des rénovations. Je crois avoir la solution pour me faire plaisir! Le Festival du Boeuf d'Inverness. Quel bon moment de se reposer et lâcher son fou pendant la fête du travail! Je crois que je le mérite...pourvu qu'il annonce du beau temps!

Fredo qui échangerait un marteau pour une bouteille de rhum.

mercredi 11 juin 2008

Les amis de mon ami sont mes amis

Ce vieil adage est un mot qui m’est spontanément venu à l’esprit suite à une triste nouvelle que j’ai reçu il y a à peine quelques jours. Mon frère, qui de loin la meilleure personne que je connaisse, qui de surcroit je considère comme mon ami, vient d’apprendre qu’un bon ami, pour ne pas dire son meilleur, vient tragiquement de perdre la vie.

Au moment où je vous écris ces mots, la cause de cette mort n’est pas encore dévoilée, mais tout porte à croire qu’il serait mort par des circonstances « naturelle ». Je crois bien que vous comprenez la signification du titre de mon blogue. Pas besoin d’en faire un dessin. Cet adage du début, montre les premiers mots que j’ai adressés à cet ami. Il arrivait de Trois-Rivières et arrivait dans la petite ville de Sallaberry de Valleyfield pour le travail. Après quelques mois de travail dans une usine, il fit la connaissance d’un nouvel employé, la première personne qui osa lui parler…Que voulez-vous un étranger qui arrive dans une petite ville, ne ce sent pas toujours la bienvenue. Mon Frère savait très bien ce qu’il vivait puisqu’il y a quelques années, il avait eu cette même difficulté à s’intégrer dans cette ville. Il était comme on pourrait le dire sensible à ce que ce Trifluvien vivait. L’amitié entre ces deux lurons fut instantanée. « Enfin, une personne avec qui je vais bien m’entendre » se disait-il. Mon frère, l’emmena partout et très bientôt il fit connaissance de d’autres amis et moi. Ceux qui l’on côtoyé à cette période sont surement d’accord pour dire que ce David avait quelque chose de spécial. C’était de toute évidence un bon vivant, qui à son passage, rendait personne indifférent…en tous cas, certainement pas ces amis.

Un service qui en attire un autre

Bien oui, c’est un spécial adage, mais très à propos. Plus tard, ce fut au tour de mon frère de vivre quelque chose de difficile dans sa vie. La rupture avec sa copine du temps a fait qu’il a dû partir de l’endroit où il habitait. Ayant été mis à la porte, il a pu trouver refuge chez David, qui n’hésitait un moment à l’accueillir à bras ouverts. L’endroit où il demeurait était certes petit, mais mon frère avait tout son temps pour se « virer de bord » comme on dirait. L’histoire que je vous raconte ne dit pas si David a tenu à l’aider en guise de remerciement pour le geste reçu par mon frère il y avait quelques années. Chose certaine, il existait un rapport fascinant de donnant versus donné. David et mon frère Marc-André, avait une amitié que je considère comme étant la plus fiable et exemplaire qui soit. Ce rapport humain avait quelque chose de tout à fait à propos de ce qui est la vraie amitié. Je suis content d’avoir été témoin de ce qu’est la VRAIE amitié. Je suis certain que cette amitié aurait de toute évidence perduré indéfiniment, si ce n’avait été la mort de David. Mon frère, ce texte te rend hommage parce que tu as la plus belle qualité qu’un ami peut avoir, celui d’appuyer les autres. Je suis certain que de là-haut, David en dirait autant. Merci d’être là « Bob ». Ton Frère qui pense à toi et qui sera comme David toujours là pour toi, quoi qui arrive.

Fredo

vendredi 2 mai 2008

Le SCÉNEUX de St-Fortunat

Vot bonhomme au chfeux long
Journaliste potineux du village
La Presse du Coin

Le vendredi 18 avril était le C.A. des alcooliques anonymes de notre belle région. J'ai appris que les étranges qui viennent de ché pu trop où sont venus passer la fin de semaine dans la maison centenaire de notre ennemi, celle qui saoule nos membres...pour ne pas être dans la marde, je vais l'appelle Madamme Chose. Mme Chose nous a informé su'l'perron d'L'Église que ces étranges étaient discrets et que nous n'aurions aucunement peur de se faire déranger. "Ça fait trois fois qu'il viennent...ils ont dépassé le jamais deux sans trois, alors ya pas à avoir peur!" disait-elle. Ce qu'elle avait oublié et que nous avions tous oublié, c'est que dans cette fin de semaine il y avait la pleine lune. Nous avons été naïf...je vous rappelle ce qui c'est passé.

J'étais en train de dormir avec mon Scapulaire Vert quand mon fils, qui mangeait de la Chiklets Air, m'a informé que les étranges sont sortis de leur sanctuaire pour venir faire la peur dans le village...à l'écouter, ils étaient 11. À eux seuls ils dépassent largement la population masculine (et là je compte les chèvres et les bisons mâles du coin) du village. Deux adeptes de la tenancière du bar sont venus prendre la "mopette" de mon fils pour se payer une petite balade sans même partir le moteur. Comment ont-ils fait me direz-vous? Je'l sais pas. Pourtant y fait noir dans la grange. Ils ont descendu la grand côte jusqu'à la rivière, puis y ont CHRISSÉ (s'cuse M'Sieur l'curé) la "mopette"dans la rivière. Pire l'un d'eux voulant ne pas que ca se sache donnait des coup de pieds pour qu'elle parte avec le courrant. Heille! Ça roule 120 km/h su'l flat! J'gardais ça pour les jeunes moé. Une chance que mon confus de fils a tout vu.

Pour prouver leur bonne foi, d'autre membres de ceux qui s'appellent par des noms de lutteurs des années 80 et 90 ont raisonné les dits Hulk Hogan et Jacques Rougeau pour remonter la zézette toute décalissée (oui M'sieur l'curé j'vais être à confesse dimanche prochain). Je désire remercier Big Jhon Stud pour les avoir ramené à l'ordre. Comme dédommagement, les deux premiers ont offert 20 piastres. Une chance que j'sais compter...une mopette comme ça, ça vaut bien 200 piastre neuf! Le lendemain matin je suis aller confronter ceux qu'on appelle par les noms de lutteurs pour remettre me permettre de me payer une autre mopette (fuck les guillemets vous comprennez mon expression) toute neuve. Je peux dire que je leur ai fait la morale à ces étranges. Je leur ai dit "Sua boisson j'en ai fait des conneries, mais jamais comme celle-là!"

Verdict, j'ai eu mes 200 piastres, pis avec des excuses par dessus le marché. Je propose donc d'être en plus du maire, être le cherif du village. Grâce à mon pouvoir de persuasion et à mon autorité indéfectible, je vais faire vivre l'ordre dans le village. Parole du Seigneur!

(Discours du sermon par le maire de St-Fortunat en remplacement du Curé le dimanche 20 avril 2008).

mardi 11 mars 2008

Un drôle d'adon!

Je vais déjà arrêter de m'excuser à mes cher lecteurs pour le temps que j'ai mis pour écrire un nouveau blogue. Bref, je n'en suis même pas mal à l'aise...que voulez-vous j'ai une vie!!!! Pas besoin de manger un champignon vert pour m'en donner une. À partir de maintenant, quand j'écrirai c'est quand j'aurai vraiment le temps. Le temps c'est ce qui me manque. Je remarque que mes dernières semaines on vraiment trop été chargé...mon corps me parle et me demande de "slaquer la pédale sur les projets".

Il reste quand même un projet que je sais que je serai incapable de laisser tomber c'est le Grand Week-End d'impro. Rien à faire. Aujourd'hui, j'ai réservé mon temps pour planifier mes semaines de boulot...chose faite, mais je trouve encore le moyen de travailler pour le tournoi d'impro. Est-ce ça le workaolisme? J'ai pris mon heure de dîner pour aller voir des étudiants d'une école secondaire des Bois-Francs pour constater la belle organisation et pour semer des graines. "Une ligue d'impro en santé se joue par le P.R." parole du Seigneur. J'avais dans l'idée de jouer un rôle d'observateur. De demeurer assis sur une confortable chaise d'école et de constater ce qu'est une belle organisation du secondaire...ce rôle n'a duré que 5 petites minutes. J'ai entamé une présentation et déjà on me demandait de faire une clinique d'impro. Honnêtement, sur le coup j'ai hésité. Bon ça y est. Môsieur pas tout à fait deux saisons d'expérience va montrer comment faire de l'impro avec des jeunes qui en ont certes plus que lui. Puis après quelques fractions de secondes d'hésitation je me suis dit "Tiens donc! Pourquoi ne pas en profiter pour consolider ce que j'ai appris de mon ami Christian St-Pierre?" J'ai donc commencé par leur affirmer que j'avais envie de leur partager un cadeau que j'avais reçu d'un ami. En lui expliquant ce qu'est SA vision de l'impro que MES AMIS et MOI partageons. J'avais devant moi des "fans" de Marie Curie qui avaient un point en commun...la soif du savoir. Pour ceux qui lisait "Les belles histoires vraies" vont sûrement comprendre. Pour les autres procurez-vous cette collection et gâtez-vous. J'ai eu du plaisir à les voir en déséquilibre. Le conflit cognitif était au rendez-vous. Je voyais des jeunes contents de voir une belle manière d'improviser. Ce 30 minutes ont paru un généreux 5 minutes. Au fond, savez-vous vraiment ce que j'ai apprécié de ce dîner meublé? J'aime encore enseigner...Ce commentaire parait sans doute étrange mais je me pose encore et toujours LA question à savoir si je vais pendant les 30 prochaines années de ma vie, faire ce même boulot. Bien, mes amis tant que j'aurai dans mes classes qu'une seule qui se montre reconnaissant de ce que je leur partage...bien oui je vais les prendre ces trente prochaines années. Pour ceux qui ne comprennent toujours pas le rapport entre le titre et mon texte, sans faire un dessin, je vous demande humblement de bien vouloir relire ce texte. Ne vous inquêtez pas, ce ne sera pas comme l'histoire de pète et répète.

Je crois que je viens d'ouvrir une nouvelle porte.