dimanche 29 avril 2007

Un Fredo à coeur ouvert.

Je joue le narcissique en relisant tout les messages que j'ai écrit dans mon blog et je me rends compte que je suis déjà rendu à ma dixième parution. Je ne savais surtout pas en décembre dernier que j'allais autant m'amuser à écrire des textes. À bien y réfléchir, ce qui me pousse à écrire c'est cette incroyable passion pour la vie qui germe en moi.

N'allez pas croire que je vivais une vie drabe et noire avant aujourd'hui. Bien au contraire, je crois qu'il y a des hasard dans la vie qui font en sorte que je mène une belle vie aujourd'hui. Qui aurait cru il y a treize ans alors que je finissais mon secondaire à Montmagny, que j'allais devenir un enseignant en anglais à Victoriaville. Je ne savais foutument pas où cette ville se situait! Qui aurais cru que j'aurais une complice de ma vie aussi fantastique ainsi que deux merveilleux enfants, alors qu'il y a quelques années je n'étais pas du tout parti pour cela. Est-ce que j'ai une bonne étoile? Je ne peux répondre à ça. Bref, je le saurai sûrement à la fin de ma vie. Pour l'instant je profite pleinement de cette aventure qui s'ouvre à moi.

Bien oui j'ai des tracas. L'impôt que j'ai dû rembourser, la situation précaire que ma femme vit dans son emploi d'enseignante, qui même après un poste dans une classe de maternelle, ne sait pas ce qui va se passer en septembre. Ma maison qui après de nombreuse visite n'est toujours pas vendue (à croire qu'elle est peut-être pour vous Manon et P.A.), et que mes chances d'avoir une maison neuve pour juillet devient de plus en plus une utopie, les virus que mes enfants ont attrapé cette semaine qui a fait ma femme et moi des oiseaux de nuits, le stress de m'assurer que mes enfants ne manque de rien et j'en passe. Rassurez-vous on a tous des tracas. Aussi drôle que cela puisse paraître, tout finit par entrer dans l'ordre. Je suis de ceux qui croient qu'il n'y arrive rien pour rien. À titre d'exemple j'étais de retour d'un souper de fête d'un important ami, quand je me suis dis en route que je devais rouler en dessous de la limite permise.

J'étais sur une route de campagne en direction d'un chalet que mon épouse avait loué pour toute la fin de semaine pour le soixantième anniversaire de ma belle mère préférée. La chaussée était mouillée et il faisait un épais brouillard. Soudainement, j'ai aperçu une silhouette sur le bord de la rue. N'ayant pas pris de chance j'ai alors décidé de ralentir encore plus. À moins de dix mètres de moi, un chien sortit de sa cours, pour foncer en ma direction. J'ai dû arrêter complètement ma voiture pour lui laisser tout l'espace voulu pour traverser la route campagnarde. De l'autre côté de la rue un individu me fit signe de la main en guise de remerciement. Il est clair que si j'avais une vitesse de croisière en roulant un petit dix Kilomètre au dessus de la limite permise, j'aurais certes frappé le chien, mais ce qui est du reste, j'en ai pas la moindre idée. La phrase qui me vient à l'esprit après l'écriture de cette dernière phrase est que la vie est si fragile. Un bon nombre de gens se croyaient au dessus de tout et ont compris l'importance de la vie en frôlant la mort. C'est en frôlant la mort que l'on se rapproche de la vie.

Mais la chose la plus merveilleuse en ce moment c'est que je suis en train de cultiver ma passion avec une tranche de vie. Je brise donc le cap de mon dixième blog en espérant continuer d'écrire davantage en espérant que vous aurez autant de plaisir à me lire. On se retrouve à ma 11e?

A+
Fredo

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