dimanche 15 avril 2007

Freud "O"

Bon, il y en a eu un certain temps avant que je recommence à écrire! Est-ce que vous vous êtes ennuyés? Bien de mon côté pas vraiment. Une nouvelle passion a germé en moi; le travail d'administrateur. Ben oui! J'aide une équipe chevronnée et motivée à la mise sur pied de la septième édition du Grand Week-End d'improvisation de Victoriaville. Mon mendat consiste avec trois autre amis de chercher du financement, pour rendre cet événement à la hauteur de nos attentes. Un grand coup de main; la ville nous a donné une généreuse subvention de 10500$ pour la tenue de ce tournoi. Le coeur m'a fait trois tour en aprenant la nouvelle. Il faut dire que j'étais sur un nuage. Il faut avouer que nous sommes encore très loin d'être à bout de nos peines. Mais la ville nous a donné un sérieux coup de pouce. Il reste tellement de travail à faire que je me demande ce que je fais en ce moment en train d'écrire ce nouveau blog.

En fait, je le sais pourquoi je fais du sur place. Je prend une pause pour réfléchir...à moi-même. Je m'explique. Il y a pas si longtemps, j'ai vécu d'importants bouleversements. Assez important pour m'amener à modifier mon comportement. Il y a des obstacles dans la vie qui parfois peuvent te faire très mal, mais qu'en bout de ligne on en sort grandi. Une de mes profondes modifications qui germe en moi est ma fragile authenticité. Depuis plusieurs mois, je travail sur moi-même. Je travaille à exprimer mes propre idées, manifester mon mécontentement, bref, être capable de refuser ce qui ne me plaît pas. Comme vous le voyez, j'ai encore beaucoup de difficultés à marchander avec ce nouveau moi. Je suis comme un cavalier qui freine continuellement mon cheval, de peur qui s'emballe et que je perde le contrôle. Je suis dans une phase de désordre comme dirais le livre Les dés de la destinée. Je fais de gros efforts pour dire ce qui ne va pas. Ce qui est le plus bizarre, c'est que je ne me gêne pas d'être authentique devant mes amis, ma femme, mes enfants, mes patrons.

En fait, le plus gros obstacle c'est envers ma famille. J'ai parfois l'impression de me faire manger la laine sur le dos et d'agir comme si cela était tout à fait justifiable et raisonnable. Ça me prend souvent un effort titanesque pour affronter ma bête noire. Voici donc une conversation avec un de mes frères.

"Salut Rick! C'est moi! Peux-tu encore venir en fin de semaine à la cabane à sucre? Non! Ok...bye!" J'étais à confirmer mes invités et de donner les directions pour venir fêter mes enfants et du même coup, mon père que j'aime tant (ben oui le mois d'avril est un très gros moi de bonheur). Mais voilà ce que je redoutais le plus, allait se produire devant mes yeux. Mes parents, pour des raisons explicables, ont décliné l'invitation. Bien j'avoue que j'ai eu de la difficulté à exprimer mon mécontentement et ma déception, mais j'y suis parvenu, non sans peine, à le faire. J'ai simplement dis à ma mère que je travaillais très fort sur mon authenticité et que j'étais très déçu de la tournure des événements. Un point pour moi. Pour la première fois, je m'ai tenu debout. C'est après que ça s'est un peu gâché. Ce que vous avez lu au début du paragraphe, c'est une conversation téléphonique avec le cadet de ma famille. Et bien non! Pas capable de l'affronter lui. Il a une conversation tellement peu chaleureuse au téléphone que je reste figé devant son refus de venir saucer la palette avec ma belle famille, la marraine de ma petite et de son conjoint. Vous vous demandez sans doute pourquoi lui aussi il a décliné l'invitation? Simplement, qu'il devait aller le lendemain à Ottawa (un rapport avec son travail). Là, je venais de me faire retirer mon point que j'avais travaillé si fort pour l'avoir. C'était à moi de lui exprimer mon authenticité, mais j'avais-là l'impression que j'allais exploser au téléphone. Je me sentais pas du tout d'attaque et armé de l'affronter...Que voulez-vous? Mon frère m'intimide. Le fait de le voir avec un emploi prestigieux me fait le voir plus grand que moi. Je crois que c'est la raison. Sans vouloir m'ouvrir davantage, je crois que je ne suis vraiment pas à l'aise avec lui. Oh! je l'aime bien pourtant! Je suis toujours content d'entrer en contact avec lui...On dirait que je me suis fait une distance.

Puis mon "p'tit" frère? Ben là j'ai carrément manqué le bateau. J'ai certes manifesté mon mécontentement mais avec trop de retenue (Wow le cheval!). Je me suis pris de la mauvaise manière. J'ai joué la victime! Pour le rendre mal à l'aise sans doute, mais tout ce que j'ai reçu c'est ce regrettable "j'm'excuse Fred...".

Je crois que j'en veux à mes frères. D'autant plus puisqu'ils m'ont pas confirmé leur présence. C'est moi qui a dû leur demander de confirmer leur invitation. Bien ça encore, j'aurais dû le dire! J'aurais du tenir mes culottes et affirmer que je trouvais tout à fait plate de leur part de ne pas avoir la décence de me dire de vive voix qu'ils n'auraient pu être de la partie. J'aurais sans doute reçu encore des excuses, mais au moins j'aurais eu l'impression d'aller jusqu'au bout. Là, j'aurais gagné deux points, avec raison d'ailleurs. Avec recul, je crois que j'aurais été plus respecté en agissant de la sorte. Croyez moi mes frères, maintenant je peux dire que je vous aime assez pour vous demander l'heure juste, plutôt que de revenir à mes anciens réflexes, c'est-à-dire de bouillir de rage et de rendre ma femme perplexe, parce qu'elle gobe mes sautes d'humeurs. "J'm'excuse Kaky" je crois que je réalise de tout le désordre que je fais autour de moi quand j'agis de la sorte. Je vais continuer de travailler davantage sur moi pour du même coup, régner la fragile harmonie qui s'installe dans ma famille.

Signé Freud " de plus en plus haut"

3 commentaires:

Anike a dit...

la je lis tout sa la!!! pis maudit chu pas fièr de moi...bin pas fière mais plus que maudite MARDE a chaque fois que tu m'a invité a faire soi un souper d'après kinball ou de cabane je pouvais pcq sois que je travaillais ou que javais déja pris engagement auprès d'un pot de beurre a l'ail aux POT soyeusement consu par moi meme et mes amis MCDO (pour décroché bin sur!!) mais je trouve sa vraiment bien de communuquer t'est sentiments face a disverse situation, (lis sa comme une pub c'est drole!!) moi depuis que je suis le régime je dis se que je pense pis jva pas (en réalité moi aussi g dla misère) o endroit ou je ne crois pas m'amuse (et s'est la que je veux en venir) a chaque fois que tu minvite ASTI je peux pas Bon Sang. Moi je dit que, bin depuis quon te connais (la gang de limpro) notre philo de vie te procure le plus grand bien pis chu contente et fière de te connaitre
au plaisir d'acepté tes invitations!!

anike xxxxxx

Carl Boisvert a dit...

Wouin bin c'est le fun de voir mais surtout de lire ce qui se passe au fond quand en plus, en lisant ça, on peut pas se renier du fait que c'est le genre de situation qui nous arrive tous en dedans pis là c'est dis vivement, ça nous permet d'en prendre encore plus conscience!
En gors Bravo en forme de balloune et 4 morceaux de robots pour toi mon Fredo!

Ti-Carl

Manon a dit...

Ouin! C'est du profond ça mon cher! Avoue que tu te sens plus léger mais que tiu ne t'attendais pas à être autant répondu. Moi aussi j'ai un frère qui rebute toutes invitations venant de ma part et je sais ce que l'on peut ressentir quand on se donne à fond pour garder les liens, garder près ceux qu'on aime sans jamais avoir le retour du balancier. On finit toujours par se questionner sur l'importance que l'on peut occupper dans leur vie après quelques refus et c'est ça qui fait le plus mal. J'trouve ça honorable le travail que tu fais sur toi-même et dis-toi bien que si ton frère peut te sembler impressionnant à tes yeux , que tu l'es toi aussi pour bien d'autres yeux. Notre découverte en béton, solide comme du roc, toujours prêt et disponible, autant pour les projets plus sérieux que dans les moments de tous les jours...J'aime bien être à tes côté quand tu "sauces ta palette"! ahahahah